Fred Belin

Fred Belin voit le jour à Dijon pendant une belle nuit de l'été 1963, très exactement le 24 août à 1h30. Il gardera de ce paradoxe une attirance pour les soirées qui durent, parfois studieuses, parfois moins.

Passé l'épisode de la maternité, Nuits Saint Georges accueille bientôt toute la petite famille. Ses parents, un père Troyen kinésithérapeute et une mère au foyer jurassienne l'incitent dès son plus jeune age à la lecture et c'est bientôt une montagne de bandes dessinées et livres pour enfants qui vont venir envahir sa chambre.

Fred est un petit garçon tout à fait normal. Il suit une scolarité sans encombres, bientôt basculé de parents en parents. Dans les couples modernes le vent tourne parfois !

Qu'à cela ne tienne, Fred s'intéresse bientôt à la musique et particulièrement à un instrument qui fera la joie de ses voisins : la batterie.
Dès lors, le rock entre à grands pas dans sa vie et tandis que les études passent au second plan, il fonde avec des amis son premier vrai groupe au nom évocateur : les Bavures ! Le succès, engendré par les multiples reprises et les quelques hasardeuses compositions que le groupe donne dans des salles de bars et autres MJC, voit son apogée lorsque la signature avec une maison de disque parisienne donnera naissance au premier album des Bavures, rebaptisés Ambulances, puis SNIPERS définitivement.

Nous sommes dans les années 1980-1985... Fred laisse sa mobylette au garage et passe son permis de conduire. L'armée ne veut pas de lui...
Fred joue de la batterie, enregistre deux nouveaux albums avec les Snipers. Le groupe donne de nombreux concerts, part en tournée, côtoie les stars du rock français dans les festivals et les émissions de radio et de télévision.

Puis un jour, le groupe " splitte ". Trop de concerts, fatigués, pas ou plus d'inspiration, pas de compte en banque bien rempli... Les musiciens des Snipers se remercient mutuellement et restent toujours des amis (Ce qui est assez rare, il est utile de le préciser).

Fred s'inscrit au CREAR où il apprend les métiers du son. Bien évidemment, c'est celui d'ingénieur du son studio qui l'attire le plus car il a beaucoup fait d'enregistrements comme musicien et il chérit le rêve de savoir lui aussi tripoter tous ces boutons.

Deux ans plus tard, en 1987 il sort de cette école son diplôme en poche et s'inscrit sur les plannings des chaînes de télévision. Dès lors, Fred travaillera dans les domaines les plus variés :des émissions de variétés aux films d'entreprises en passant par des téléfilms ou la radio. De multiples rencontres plus tard, et le goût artistique de Fred ne se limite plus à la musique et au son...

Un matin qu'il écoutait la radio, il entend parler d'un concours de nouvelles organisé près de chez lui. Aussitôt, l'idée de s'inscrire à ce concours lui apparaît comme une révélation : voilà ce qu'il a envie de faire... Ecrire... Sitôt dit sitôt fait, il prend sa plus belle plume et sort en quelques jours " Une comtesse en viager ". Il embrasse l'enveloppe avant de la poster et l'envoie au prestigieux jury du concours.

Trois mois plus tard, c'est la surprise à la maison : Fred a obtenu le deuxième prix sur plus de cinq cent candidats ! Christian Jacq lui remet une médaille bien méritée tandis qu'à la maison, on sabre le champagne... Quelques semaines passent quand Fred décide d'écrire le roman d'un scénario  qu'il avait commencé en dilettante. C'est le début de l'aventure... Les premières lignes de " On achève bien les cadavres " sont couchées sur le papier.

Fred écrit d'autres nouvelles, les publie sur Internet et il recevra de nombreux témoignages de sympathie et des encouragements. Les accrocs en redemandent ! Les fanzines s'y intéressent...

Un éditeur découvre Une comtesse en viager et décide de publier la nouvelle dans un recueil bisannuel.

En 1996 et quelques textes plus tard, Fred récidive et décroche le premier prix du concours de nouvelles des Ecrivains de Provence avec un texte de science fiction pessimiste : La Peur.

En 1997, Fred fonde avec quelques amis, un groupe d'écriture et écrit plusieurs scénarios de courts métrages et un texte de long métrage : l'adaptation de On achève bien les cadavres dans sa première mouture. Dans le même temps, Fred travaille en studio sur une demi-douzaine de téléfilms et tourne des émissions de télé.

En 1998, On achève bien les cadavres sort enfin aux Editions du Choucas. La critique, tout comme les lecteurs, accueille le roman d'un bon oeil... Des contacts sont pris dans diverses sociétés de production. Fred songe à vivre de sa plume et tandis qu'il continue son nouveau roman policier, il rêve qu'on lui propose l'écriture d'un nouveau scénario.

1999, le rêve de Fred deviendra-t-il réalité

l'ours-polar©2025 | accueil | haut de page