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Interview
l'ours-polar

Présentation et interview de Salah Guemriche

par Hubert Artus

Salah Guemriche, vous êtes l'auteur de L'homme de la première phrase, qui paraissait en mai chez Rivages/Noir, un des livres qu'Enjoy Polar a préféré en cet an 2000 [c'était en juin - NDLR]. C'est à ma connaissance votre premier livre « noir » ; vous êtes Algérien, vivez en France depuis 76, mais pouvez-vous nous en apprendre plus, d'où vous venez, ce que vous avez fait jusqu'à cette publication ?

Je vis en France depuis 1976 effectivement. J'ai toujours été journaliste indépendant, pigiste disons, sauf quelques années de permanent, dans les années 80-90 pour le mensuel Paroles et Musique qui n'existe plus. Cela m'a permis de faire un livre sur la chanteuse Sapho, chez Seghers. Puis j'ai eu un premier roman, un roman historique sur la bataille de Poitiers, sorti en 95 chez Balland. J'ai participé à deux ou trois essais sur la communication, sur le journal télévisé, aux éditions INA-Documentation française. J'ai fait le nègre pour deux ouvrages, dont un pour Mireille Dumas.

Journaliste, c'est ce qui vous fait vivre et manger aujourd'hui encore ?

Pas toujours ! Faire manger, je veux dire... C'est vrai que la liberté se paye. Je me rends compte que c'est un message qui a du mal à passer ici, avec des amis, quand je dis que la liberté d'expression n'est pas évidente à Paris, pour quelqu'un comme moi. C'est peut-être ça qui m'a amené à écrire L'homme de la première phrase !

Pour quel genre(s) de publication(s) travaillez-vous en ce moment ?

Pour le moment, disons que j'ai abandonné le journalisme pour le roman. Pour le moment, en tous les cas...

On va en venir à ce roman, L'Homme de la première phrase. Au départ, il s'agit d'une superbe idée, qui est d'écrire un livre qui parle à la fois de littérature, d'exil, de fatalité, de tristesse, mais aussi de la joie et de la volonté qui va avec tout ça. Il y a une écriture « saudade », mélancolique et néanmoins pêchue et volontaire; écriture informative et militante tout de même, on y voit votre position sur les Algériens vivant sur le sol français. C'est le genre de livre, d'auteurs, qui ont un placement précis par rapport à la réalité, la littérature qu'on aime et qu'on cautionne à Enjoy Polar.

L'histoire : Un homme qui vit en Algérie écrit un livre à partir des premières phrases des livres qu'il aime. Il en tape un manuscrit qu'il intitule L'homme de la première phrase ; il envoie ce manuscrit à des éditions parisiennes, qui vont l'inviter à présenter ce livre en France. Il va arriver une espèce de malédiction au manuscrit : une grosse partie de la disquette va être effacée, ne restera plus que la fameuse première phrase (la réalité rejoint la fiction). En dehors de tout ce cheminement, on voit le cheminement d'un exilé en France, qui se met à éprouver le quotidien d'un immigré (Vigipirate, contrôles au faciès...). Comme il est aussi journaliste, comme vous, il va tomber sur une structure qui s'appelle la « Préférence Nationale » (Je vous laisse deviner qui est l'original...).

D'où vous vient cette belle idée littéraire de la première phrase et de faire un jeu oulipien sur le sujet ?

Au départ, ce n'était pas la première phrase qui prenait le dessus, c'était plutôt l'histoire de ce journaliste exilé. Ce roman, je ne le conçois pas comme de la littérature. C'était une question de survie morale : j'ai vécu des années de paranoïa absolue pendant la grande tragédie algérienne, pendant que des amis tombaient. Ce personnage, je l'ai emprunté à un ami qui a été assassiné et à un autre ami qui, comme mon héros, a été pris en otage dans cet avion à Marignane. On va découvrir Paris sous son regard.

Pour ce qui est de cette idée de première phrase, peut-être y a-t-il un lien avec moi-même, avec une certaine conception de la littérature; j'ai du mal à lire, depuis quelques années; j'ai du mal à lire ce qui sort en France. C'est peut-être pour ça que je n'arrive pas à dépasser, non pas la première phrase, mais la première page ou le premier chapitre. Je me suis dit: "pour un amoureux de la 1ère phrase, pourquoi ne pas concevoir un roman où l'on considèrerait la 1ère phrase, comme le dit le héros lui-même, comme le lecteur. Sans lecteur, pourquoi écrire ? A mon sens, le lecteur est la première phrase avant la première phrase. Comme ce lecteur, que je suis aussi, n'arrive plus à lire de littérature, le lecteur s'efface et il ne reste plus que la vraie 1ère phrase; mais au-delà de la 1ère phrase, plus rien.  La première phrase qu'écrit mon héros dans son livre à lui est terrible, presque biblique.

Vous disiez tout à l'heure que vous n'arriviez pas à lire ce qui sort en France. Quel est votre rapport à la littérature en général, en tant qu'auteur ?

Il y a quelques années, un monsieur qui s'appelait Jean-Marie Domenach, un homme intelligent, audacieux et courageux dont je regrette vraiment la disparition, disait que le surgissement du roman est lié au surgissement de la démocratie, et qu'une perte d'intérêt dans le roman signifierait que la civilisation tombe. Je partage tout à fait cette opinion. Ce n'est pas que je ne sois pas un gros lecteur, mais c'est l'état de la littérature qui me rend frileux, je lis plus la littérature étrangère, mais disons francophone. Je pense que sans la littérature francophone, la littérature française serait vraiment orpheline.

Pouvez-vous nous parler de la littérature maghrébine et algérienne, passée et contemporaine ?

Il y a eu Mohammed Dib, sans doute le plus grand poète maghrébin d'expression française. Il y a eu Kateb Yacine, Driss Shraibi au Maroc, il y a Boudjedra, il y a eu Rachid Mimouni, l'Algérien Jean Senac. Par la suite, la littérature algérienne a trop collé au quotidien, à l'actualité. On est quelques uns en France à regretter ça : un écrivain algérien est d'abord Algérien avant d'être écrivain. Si vous ajoutez l'actualité tragique et tout le sang qui a été versé ces dernières années, les éditions ne s'intéressaient qu'à ça : c'était à qui avait son Algérien dans son écurie.

Ca se calme aujourd'hui, c'est curieux, on ne voit plus de production algérienne. alors que je sais très bien qu'il y a énormément de manuscrits qui dorment chez les éditeurs. Manuscrits qui auraient pu paraître il y a quelques années, c'était le terrorisme. Aujourd'hui, ça n'intéresse plus l'édition marchande.

C'est un problème pour la littérature algérienne : on n'entend plus, on ne lit plus de grande littérature personnalisée aujourd'hui. Ce sont souvent des commandes, des récits ou des témoignages. Mimouni est mort il y 2-3 ans, peut-être faudra-t-il attendre 3 ans...

Qu'est-ce qui paraît sur place, avec la chape de plomb politique en Algérie ?

Là-bas, sur le terrain, il y a des gens d'un courage exceptionnel, qui continuent à travailler, à éditer avec tous les problèmes de pénurie de papier, de fabrication... Ils continuent malgré un public restreint, il n'y a pas un lectorat assez large pour pouvoir rentrer dans ses fonds. Il y a une production ; production qui n'arrive pas à Paris, mais les gens continuent à travailler, à produire, à écrire.

J'ai passé 10 jours là-bas (je n'y avais pas mis les pieds pendant neuf ans) en novembre 99, essentiellement pour y amener mon petit garçon de sept ans et demi qui n'avait jamais vu le pays de son papa. Je n'aurais pas pu vivre sur place pendant toutes ces tueries...

Justement, comment vivez-vous votre situation d'Algérien vivant sur le sol français ?

Parfois, je me sens en porte-à-faux. Je n'ai pas la langue dans ma poche, ce qui me coûte parfois très cher. J'ai eu pas mal d'articles ces dernières années, quand j'ai des choses à dire qui me tiennent à coeur, je trouve une place dans les pages Rebonds [de Libération - NDLR]. D'ailleurs c'est le chômage dans la presse qui m'a jeté dans l'écriture de mon premier roman, un roman historique (Un amour de Djihad, sur la bataille de Poitiers).

Il paraît que j'ai une grande gueule, je dis les choses comme elles sont. Un critique a dit une chose bien, je crois qu'il a vu juste (il me reprochait mes positions dans la presse, qu'il jugeait excessives) : il disait, remarquant que j'avais changé après avoir lu L'homme de la première phrase, qu'on pouvait dire les choses plus finement dans une fiction que dans une tribune. Avec ce livre, je me suis soigné. Je suis en train de trouver une certaine sérénité par rapport à mon exil et ma vie en France.

Ce n'est pas n'importe quoi comme position d'être un intellectuel algérien qui vit en France et qui réussit à publier en France. Considérez-vous que c'est une chance (eu égard aux tabous qui entourent le passé honteux de la France vis-à-vis de l'Algérie) ou alors considérez-vous que vous devez en profiter pour être le porteur de la vision des Algériens sur la France ?

Il y a deux littératures algériennes. Depuis 40 ans d'indépendance, Paris reste toujours la métropole et le complexe est toujours là, des deux côtés. La production algérienne de ces dernières années a épousé ce moule : ainsi les éditeurs parisiens ont considéré que les écrivains algériens répondaient à l'attente des lecteurs, alors qu'en fait ils répondaient à l'attente des éditeurs, des marchands. Un Algérien avec un minimum de qualités littéraires peut trouver un éditeur. Le problème vient quand vous voulez sortir du lot, de ce moule : vous êtes rejeté.

Mon manuscrit de L'homme de la première phrase a été refusé par toutes les maisons d'éditions traditionnelles, qui ont l'habitude de publier des Algériens. Comme quoi tout ça ne veut rien dire, quand un jour François Guérif, de Rivages/Noir, vous laisse un message dithyrambique. Vous ne comprenez plus rien...

Avez-vous des retours d'Algérie suite à la publication de ce livre ?

Le livre n'est pas encore rentré au pays. C'est un autre problème, d'importer les livres, ça ne se fait pas encore...

Et qu'avez-vous envie de faire par rapport à ça ?

D'abord je suis pour les petits prix dans le livre. Je suis heureux d'être dans une sorte de poches, là parce que c'est un petit prix...

Petit prix... : 52 francs quand même !

Vous trouvez que ce n'est pas un petit prix, 52 francs ?

C'est les plus hauts des bas prix... Mais c'est Rivages/Noir (que d'ailleurs n'est pas à proprement parler une collection de poche)...

Je suis contre les livres au-dessus de 100 francs, ça devrait pas se faire. Je suis pour les petits prix, surtout avec les pays comme le mien. Ou alors, il faudrait permettre une nouvelle édition à partir de l'original, quelques mois après, pour 50% moins cher, au pays. Surtout faire rentrer les livres au pays : parce qu'il y a un potentiel de lectorat énorme, qui attend. Les gens courent après les livres, ils ont besoin de lire.

Auriez-vous envie de traduire ou de faire traduire votre livre en Arabe, en Kabyle ?

On le croit toujours, mais en Algérie il n'y a pas de lectorat en Arabe. En Kabyle, un peu, et encore est-ce une langue qui ne s'écrit que depuis peu. Il y a, en Algérie, plus de lectorat pour la langue française que pour les deux autres langues. Je ne sais pas si on peut le traduire, il est très situé : beaucoup de choses ne pourraient pas passer à la traduction.

Dernière question pour ce qui est de l'Algérie : en ce 14 juin arrive en France Aziz Bouteflika, le président algérien. C'est un président qui dépend du pouvoir militaire, système qu'il a accepté de dépendre pour qu'il le porte au pouvoir. Malgré cela, il est accueilli en France les bras ouverts. Qu'est-ce que vous, Algérien d'une part et journaliste (avec la vision critique des choses que cela impose) d'autre part, ressentez par rapport à ça ?

C'est un personnage ambigu. Avant les élections, j'étais sceptique. J'ai eu beaucoup d'espoirs avec ses discours d'après élections. Quelque chose traîne, on n'arrive pas à résoudre les problèmes. Je ne sais pas s'il faut donner encore quelques temps à Mr Bouteflika, mais il est de son intérêt et du nôtre qu'il applique ce qu'il a promis. Par rapport à son voyage, je lisais en venant ici que les Verts ont boycotté son discours à l'Assemblée Nationale. Je ne suis pas du tout d'accord. Il faut le laisser parler, qu'on l'écoute: c'est comme ça qu'on peut amener un chef d'Etat du Tiers-Monde à être sensible aux remarques (même si l'Algérien est connu pour être une tête dure et susceptible...). Le boycott ne peut qu'exacerber la susceptibilité, ce n'est pas intelligent. Il faut l'écouter, il faut qu'il parle; je crois qu'il a quelque chose à dire à la France et aux élus.

Le côté beau et troublant de L'homme de la première phrase ce qui en fait un objet littéraire, est le que sans cesse dans le livre, pour plusieurs de ses personnages et sur plusieurs de vos approches, la réalité dépasse la fiction. On parlait tout à l'heure de l'histoire du manuscrit du Roman de la première phrase, il y a aussi Youssef en perpétuel balancement entre son amour des femmes et de son réseau d'amis (incompatibles, évidemment..), entre son amour de la littérature et ce qui lui arrive dans sa vraie vie (Vigipirate, la Préférence Nationale..). Vous avez de l'amour pour vos personnages, et aussi pour la littérature, ce qui fait de L'homme de la première phrase un objet réaliste mais aussi très littéraire et poétique. On sent un besoin chez vous un besoin tripal d'écrire ça et de le donner à vivre au lecteur...

Youssef est un amoureux des livres, mais il ne donne pas l'impression de lire beaucoup (comme moi d'ailleurs !). En fait, toutes les premières phrases qu'il cite sont celles de grands écrivains, de « grande littérature » mondiale (il y a peu d'auteurs français). C'est vital pour lui. Rappelons que quand Youssef vient en France, il croit que c'est pour signer un contrat, alors que l'éditeur le fait venir par charité, humanitaire ou chrétienne: il lui envoie une lettre officielle, éditoriale, pour pouvoir obtenir le visa. C'est après qu'il apprend qu'il n'y a pas de roman, puisque la disquette qu'a lue l'éditeur ne contient que cette première phrase. Après bien des malentendus avec plusieurs éditeurs (il avait envoyé plusieurs disquettes), le livre finit par sortir. On ne dit pas sous quelle forme...

Un des thèmes du livre, c'est le milieu de l'édition, spécialement parisien et français.

On parlait tout à l'heure du rapport des éditeurs à la production algérienne. Dès qu'il s'agit d'un livre écrit par un Algérien, il n'est pas placé dans les rayons littéraires, mais en vrac dans les rayons « actualité algérienne »: ce n'est plus de la littérature, c'est l'Algérie. Ca, c'est Paris.

La critique littéraire et l'édition, c'est la même caste.

Une des approches de votre livre, une des fatalités qui y sont présentes aussi, c'est la réalité qui dépasse toujours la fiction. Il vous arrive une grosse affaire dont je vais vous laisser parler [C'était mi-juin, NDLR, mais il n'y a pas d'éléments nouveaux depuis...], comme quoi la réalité dépasse vraiment la fiction, c'est pas des histoires...

On prend toujours des précautions pour parler de plagiat... Quand un auteur trouve qu'il a été plagié, il est déjà découragé par ce qu'on va penser de lui, on va tout de suite pensé que c'est encore un mytho, un parano ; c'est ça qui décourage beaucoup de jeunes, essentiellement, qui sont pillés. Combien de professeurs d'université ont pris des travaux de leurs étudiants, c'est connu ! Eh bien c'est exactement pareil dans le milieu éditorial. J'ai décidé d'en parler parce que c'est le moment.

J'ai remis un manuscrit à Gallimard il y a trois ans, et une deuxième version il y a deux ans, de L'homme de la première phrase. En septembre 99 est sorti un livre, Première ligne de Jean-Marie Laclavetine, qui a fait parler de lui car il parlait du milieu de l'édition avec une certaine dérision. L'auteur est passé chez Pivot. Le lendemain, je suis allé feuilleter son livre, car ça m'avait surpris, puis je l'ai lu. Quelle n'a pas été ma « surprise » de trouver, tout d'abord, texto une phrase entière qui est fondamentale dans mon roman et fatale pour mon héros. Je me suis ensuite « amusé » à noter toutes les coïncidences, et il y en avait ! Quand il n'y a qu'une ou deux phrases identiques, on se dit que ça arrive, on peut s'amuser ces comparaisons avec beaucoup de livres. Mais quand il y a une vingtaine, une trentaine de phrases, mais aussi des idées, des images, même une structure de chapitre, c'est plus qu'inquiétant ! J'ai alors décidé d'en parler, et même d'aller plus loin.

Ce monsieur se dit pour le prêt gratuit dans les bibliothèques. Bien sûr, quand on est capable de voler des mots, ça tombe sous le sens qu'on soit pour le prêt gratuit...

Vous avez porté plainte ?

J'ai rencontré ce monsieur récemment au salon de Montmorillon. Il a eu l'audace, et c'est là que ma conviction s'est faite, de me dire, devant témoins, qu'il n'avait pas lu mon manuscrit. Or, j'ai une double preuve qu'il l'a lu ; et un témoin dont je ne sais pas s'il témoignera, c'est Philippe Sollers... mais je sais que Sollers lui a passé le manuscrit au deuxième envoi.

Mais on est impuissant. Juridiquement, c'est inattaquable, je le sais bien. Mais il faudrait que les lecteurs puissent lire les deux pour comparer. Pas forcément les acheter, les prendre dans les médiathèques... J'ai pour moi la preuve de l'antériorité.

Je reconnais que la première version de mon manuscrit n'était pas publiable. Je suis sûr qu'il s'est dit que je n'allais pas réapparaître, qu'il pouvait prendre ce qui était intéressant à prendre. J'ai rencontré des critiques, du Monde, qui m'ont avoué avoir des amis qui avaient les mêmes problèmes. Seulement ce sont des jeunes qui n'ont jamais publié, ils ont peur des représailles, qu'on mettent une chape de silence sur eux pour toujours... Ca existe...

Pour conclure, quels sont vos projets ?

Je vais quitter un peu mon Algérie pour m'occuper de Chateaubriand, dans un roman. Je vais le faire revenir aujourd'hui, dans le monde de l'humanitaire. Traiter de l'humanitaire par le regard de Chateaubriand, auteur tant de fois décrié par les révolutionnaires. Si l'idée est prise...

Donc vous le co-écrirez avec Philippe Sollers ?

Je ne sais pas...C'est vrai qu'il me court après, mais bon..

On le comprend...

Non, j'ai pu avoir une résidence d'écriture dans une petite ville du Poitou, et je vais y travailler.

Eh bien alors bonne vie à vous...

(Ce « papier » a été diffusé dans l'émission Enjoy Polar, animée par Hubert Artus, le 14 juin 2000)

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