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Interview
l'ours-polar

Interview Abasse Ndione

par Christophe Dupuis

*Né au Sénégal, une petite cinquantaine d'années, une retraite anticipée pour se consacrer à l'écriture, une famille nombreuse (sept enfants ?), on ne sait pas grand-chose de vous, pourriez-vous nous en dire plus ?

Sept bouts de bois de Dieu ne représentent pas une famille nombreuse chez nous. J'ai dix frères et six soeurs de même père et un de nos proverbes dit que « seul l'idiot ne fait pas mieux que son père ». J'aurai bien aimé avoir plus d'enfants que lui, cependant je ne me plains pas, je remercie le Tout-Puissant de m'avoir donné une petite famille que je parviens à gérer, avec qui je m'entends très bien.

Il est très difficile de parler de soi-même, surtout qu'il n'y a pas grand-chose à raconter sur ma vie. J'écris depuis ma prime enfance. Après avoir fini de lire Au pays bleu, notre livre de lecture au CE2, j'ai eu la conviction que je pouvais raconter une histoire, la mienne, beaucoup plus intéressante que celle de ce petit garçon de Provence de mon âge. J'avais dix ans. J'ai essayé, pour me rendre compte très vite qu'il y avait encore un énorme fossé entre raconter une histoire et l'écrire. Je ne me suis pas découragé, et depuis, je continue toujours d'apprendre à écrire. Je pense même dire que c'est l'écriture qui m'a poussé à devenir infirmier.

Au lycée, en classe de troisième, le professeur de français, M. Yvon Roul, au début de l'année scolaire, demande à tous les élèves, pour faire rapidement connaissance avec nous, de lui mettre sur une demi-page nos noms et prénoms, la carrière que nous voudrions embrasser plus tard et notre meilleur souvenir de vacances. J'ai oublié ce que j'avais mis comme souvenir, mais je me rappelle bien lui avoir dit que je voulais devenir un écrivain. Le lendemain, après nous avoir remerciés et dit qu'il nous connaissait mieux à présent, j'ai été le seul élève qu'il ait appelé pour bavarder avec lui. Je lui ai demandé quel diplôme il fallait pour être un écrivain. Il m'a répondu aucun, spécifiquement. Il fallait lire beaucoup, se cultiver, et surtout posséder la faculté de traduire exactement ses sensations ce qui est un don. À partir de ce jour, les études ne m'ont plus intéressé. Je savais que je possédais ce don ; ce qui me restait, c'était de travailler, d'avoir une autonomie financière pour pouvoir acheter des livres.

J'ai abandonné le lycée en classe de seconde et je suis entré sur concours à l'Ecole des infirmiers d'Etat de Dakar. J'étais aussi admis à l'Ecole nationale des cadres ruraux, dont les études duraient quatre ans, qui formait des ingénieurs pour le développement rural, mais j'ai préféré l'Ecole des infirmiers où la formation était de deux ans seulement ; en plus nous avions une bourse mensuelle, un pécule assez consistant en début et en fin d'année et le régime était l'internat.

À la sortie de l'école, j'avais vingt ans, j'ai demandé à être affecté en Casamance. J'ai commencé à acheter beaucoup de livres, à lire énormément et, bien sûr, à continuer d'apprendre à écrire.

Je me suis marié deux ans après avec une fille du terroir qui est la mère de mes enfants. Qu'ajouter de plus ? A cinquante-quatre ans, je n'ai pas cessé d'apprendre à écrire ; Dieu merci, je suis en bonne santé, je n'ai pas de bidon et je fais chaque jour cinq kilomètres de course à pied, en petites foulées.

Vous écrivez votre premier bouquin en deux parties (était-ce votre premier livre, d'ailleurs ?) en 1984 et 1988 aux Nouvelles éditions africaines. Comment vous est venue l'idée de ce livre (pour ceux qui n'auraient pas lu l'avertissement au début) ?

L'idée d'écrire La vie en spirale m'est venue une nuit du mois d'août 1974. L'année précédente, trois mois après mon retour de Casamance, j'avais été élu président du Foyer des jeunes de Bargny, une association regroupant tous les garçons et filles du village de dix-huit à trente-cinq ans, en même temps, j'étais le vice-président de l'ASC de mon quartier, l'association sportive et culturelle. Pour vous dire que je m'occupais pleinement de problèmes de jeunesse.

Une nuit donc, lors d'une opération coup de poing, la police arrête cinq dealers, tous des jeunes, pour trafic de chanvre indien. Ce qui fit l'effet d'un coup de pied dans la fourmilière du petit monde gravitant autour du yamba, monde que je côtoyais sans vraiment le connaître, car du fait de ma longue absence du village, sept ans, j'ignorais qu'il y avait autant d'adeptes. J'ai commencé à enquêter et je me suis lancé dans l'écriture du livre. Cela m'a pris six mois environ. Ce n'est pas le premier livre que j'ai écrit.

Lors de mon séjour casamançais, j'en avais écrit deux ou trois, jamais terminés, que je jugeais très mauvais et que j'ai fini par détruire. La vie en spirale est cependant le premier que j'ai mené à terme. J'ai attendu huit ans avant qu'il ne soit publié par les Nouvelles Editions Africaines du Sénégal (NEAS). Cette longue attente m'a permis de travailler tout le temps sur le manuscrit, de l'améliorer. Au début, l'éditeur trouvait le roman, très bon, cependant, n'ayant pas de collection policière, il me demandait d'attendre. En plus, il jugeait le roman trop épais, je devais donc élaguer un peu, au besoin même supprimer quelques chapitres. Ce que je n'ai pas accepté.

Au bout de huit ans, il y a eu une restructuration au niveau de la direction des NEAS avec l'arrivée d'un nouveau directeur littéraire, un universitaire, qui s'était perdu dans la diplomatie. À la lecture du manuscrit, il croyait qu'il avait été écrit pas un écrivain confirmé qui se cachait sous un pseudonyme. On lui a dit non, que j'étais infirmier à l'hôpital Le Dantec. Il m'a fait convoquer, nous avons eu une longue causerie, il m'a dit qu'il était inadmissible de laisser dormir dans les tiroirs un manuscrit de cette valeur et qu'il me donnait l'assurance qu'il serait publié.

Il a pu surmonter tous les écueils, pour lui, le roman n'était pas un policier et face à l'épaisseur qui entraînerait un coût élevé de fabrication, donc de cherté de prix, donc de risque de mévente du livre d'un débutant traitant un sujet explosif, il l'a fait publier en deux tomes.

Comment ce livre a-t-il été perçu chez vous ? Quelle est la place de la littérature à Dakar ?

À la sortie du premier tome en 1984, j'ai été invité à Regard, l'émission littéraire de la télévision. Cela a provoqué un grand tollé dans le pays. C'était la première fois que quelqu'un parlait ouvertement du yamba en sortant du discours habituel « l'herbe-qui-tue, ça rend fou, c'est pour les voyous et les délinquants » et tenait un langage sensé que certains censeurs n'ont pas digéré.

En haut d'en haut, le Ministre de l'Interieur a interpellé son collègue de l'Information trouvant inacceptable que la télévision nationale ait laissé un individu faire l'apologie du chanvre indien sur ses antennes, accuser les officiers de l'armée, les gendarmes et les policiers des fumeurs. Le Ministre de l'Information tape alors sur le directeur de la télé qui adresse une demande d'explication au journaliste. Ce dernier donne une réponse pertinente, à savoir qu'il ne lui appartenait pas de censurer sa propre émission et qu'on devrait s'adresser à la commission chargée de le faire. Pendant quelques temps, l'émission a été suspendue avant de reprendre, l'affaire a fini par se tasser.

Cependant, d'un autre côté, le livre a reçu un accueil favorable de la part du public, de mes confrères écrivains, des journalistes et critiques littéraires. Pendant deux jours, j'ai été reçu par des professeurs de l'Ecole normale supérieure pour parler du roman ; un professeur de l'Université d'Hadan au Nigeria, après l'avoir comparé au mythique Le rescapé de l'éthylos du Malien Mamadou Gologo, l'a recommandé à toutes les bibliothèques des universités africaines ; en 1985 il a été lauréat du Prix de la Fondation Léopold Sedar Senghor, et à présent, il est inscrit aux programmes scolaires et universitaires. Un bon livre est toujours bien perçu, soit dans l'immédiat, soit un peu plus tard.

À Dakar, les gens lisent, malheureusement le livre coûte très cher, vu le faible pouvoir d'achat, alors on se rabat sur les libraires « par terre » où l'on ne trouve pas toujours de nouveautés.

Les maisons d'éditions sont dans le marasme, la littérature générale se vend mal et sans la fabrication des livres scolaires, elles n'ont aucune chance de s'en sortir.

Comment est-il arrivé, dix ans plus tard, à la Série Noire ?

En 1991, je faisais partie des seize auteur de par le monde invités à la célébration du cent-cinquantenaire du roman policier. Didier Daeninckx, un des maîtres d'oeuvre avait parlé de mes deux livres à Patrick Raynal qui venait d'arriver à la tête de la Série Noire. Sans suite.

Cinq ans plus tard, Lucio Mad, lors d'un voyage à Dakar, découvre les deux tomes, les ramène à Paris et les donne encore à Raynal qui me contacte après lecture. En 1998, La vie en spirale est publié en un seul tome chez Gallimard, ce qui était mon idée initiale.

À quel âge apprend-on la légende du Yamba ?

Quand on commence à fumer, vers quinze-seize ans, parfois même plus jeune, chez les enfants de la rue.

Le Palladium, c'était le véritable marché de la drogue ?

À Dakar, au Plateau le quartier chic, toutes les salles de cinéma sont fermées, la société de gérance ayant fait faillite. Quelques salles de quartiers et de banlieue marchent encore, et là, petits dealers et fumeurs s'en donnent à coeur joie, ce n'est point un secret.

Des hommes comme Bator Mangara, pour qui il est plus facile de libérer un prisonnier que de s'approvisionner en herbe, vous en avez croisé ?

Dans tous trafic, il y a toujours au sommet un homme très puissant, insoupçonnable, intouchable, qui, par ses nombreuses relations, parvient à dénouer toutes les crises.

« L'avenir ? Développer, développer toujours », ça a été votre maxime ?

À la fin de La vie en spirale, le héros-narrateur, après avoir jeté un regard sur son passé et le chemin parcouru avec le yamba comme monture se dit que tant qu'il y aura de l'herbe (et il y en aura toujours) il fumera. C'est sa maxime et non la mienne.

Ramata

Est-ce votre deuxième roman ou avez-vous fait des livres entre ?

Ramata est mon deuxième livre en français.  J'en ai écrit deux autres en langues nationales wolof qui sont en voie de publication. J'ai aussi écrit le scénario de La vie en spirale pour un cinéaste qui n'a pas pu le tourner par manque de moyens financiers et celui d'un téléfilm pour la télévision sénégalaise.

Ce livre est dédié à Lucio Mad (qui parle de vous dans chacun de ses livres), alors, expliquez-nous un peu votre amitié à tous les deux...

En Casamance, un marabout m'a prédit en avril 1967 que je serai célèbre et mon nom franchirait l'océan pour aller jusqu'au pays des Blancs. « Qu'est-ce qui me rendra si célèbre ? » lui ai-je demandé. Il m'a répondu : « Tu écriras un livre qui fera parler de toi dans tout le pays. Un Toubab viendra un jour, en voyage, lira le livre et l'amènera dans son pays. Tu écriras encore d'autres livres, le Toubab sera ton ami, tu iras plusieurs fois au pays des Blancs, et ton nom sera très connu. Mais, ce temps n'est pas encore arrivé, il se passera encore bien des années et le moment venu, tu auras la barbe toute blanche. »

À l'époque, je travaillais sur un des livres que je n'ai jamais achevé. Je n'ai jamais oublié les prédictions du vieux marabout. Il ne m'avait pas dit les cheveux mais la barbe toute blanche. Tout ce qu'il m'avait prédit est arrivé. J'ai écrit un livre qui a fait parler de moi, je suis allé à plusieurs reprises en France, et quand Lucio Mad a découvert mon livre, seule ma barbe avait blanchi de façon étonnante. J'ai rencontré Lucio en 1997, je lui ai raconté l'histoire ; je l'ai emmené chez moi, il s'entend très bien avec mon épouse et mes enfants et depuis, à chacun de ses voyages au Sénégal, il passe à la maison où il se sent comme chez lui, il fait partie de la famille.

Changement de décor, plus de psikipats (le temps passe, vous seriez-vous assagi ?), vous brossez le tableau d'une vie et d'un pays. C'est une longue histoire, emmenée avec souffle, un formidable conte, qui pourrait bien venir de la tradition orale... Comment vous est venu tout ça et quelles ont été vos sources d'inspiration ?

On dit sipikat. J'avais vingt-sept ans quand j'ai écrit La vie en spirale et le double quand j'ai terminé Ramata. À présent je regarde avec sérénité mes petits-enfants grandir, je suis beaucoup plus tolérant, certainement, je me suis assagi. Maintenant, je suis devenu moins remuant, plus calme, plus réfléchi.

Vous avez bien raison de dire que Ramata pourrait venir de la tradition orale, je dirai même que c'est un roman oral. L'Ecriture, apportée par les Arabes et les Européens, ne fait pas partie de notre culture. Nous sommes une civilisation de l'oralité, le passé et le présent se transmettent et se racontent de bouche à oreille. C'est le rôle du griot, détenteur de la tradition. J'ai emprunté sa manière de véhiculer son message par la langue de Gobi, le narrateur. J'ai porté en moi l'idée d'écrire ce livre pendant très longtemps, depuis qu'un soir de décembre 1966, j'ai assisté au passage à tabac du gardien de la maternité de l'hôpital Le Dantec par des flics, comme au début du roman. Dans la réalité, il n'a pas été tué mais hospitalisé pendant quelques semaines. Le mari de la femme provocatrice, un magistrat, pour étouffer l'affaire lui a versé beaucoup d'argent pour qu'il retire sa plainte. J'étais jeune et naïf à l'époque, je ne pensais pas qu'une si haute personnalité pouvait avoir un comportement aussi vil.

En Casamance, déjà, j'ai essayé d'écrire l'histoire. En 1980, alors que le manuscrit de La vie en spirale attendait aux NEAS, j'ai repris l'histoire que j'ai achevée en deux mois, sous le titre d'Idylle tragique. Alors que je corrigeais mes écrits, j'ai été affecté arbitrairement par le Ministre de la Santé qui se trouve être l'actuel Sénateur-Maire de Dakar. Je suis allé le voir dans son bureau pour lui signifier de vive voix mon refus d'obéir. Deux jours après, la gendarmerie débarque au dispensaire de Sangaleam et m'expulse du logement. Dans le remue-ménage, je perds le manuscrit que je n'ai jamais retrouvé.

En 1991, je reprends l'histoire pour la troisième fois. J'écris sur des cahiers d'écolier avec un Bic. La première mouture m'a pris cinq semaines, les corrections quatre mois. À la longue, les cahiers chargés et n'ayant plus de place, je reprends de nouveaux cahiers et recommence une nouvelle mouture.

Trois ans plus tard je dépose le manuscrit de la quatrième mouture aux NEAS. Le roman est bon, me dit-on. Seulement, il y a trop de sexe et de sang. Ensuite, on me demande de changer le statut de certains personnages, le Ministre d'Etat qui aime trop la vodka doit être un haut fonctionnaire, le professeur Gomis un médecin tout court. Je n'ai pas accepté. J'ai fait lire la sixième version à Lucio Mad lors d'un de ses voyages en 1997. Entre-temps, j'avais signé le contrat de La vie en spirale chez Gallimard. Lucio avait voulu l'amener à son retour, estimant qu'il n'y avait rien à ajouter sur le manuscrit. J'ai préféré écrire la septième mouture qui a été publiée.

Autant on fumait dans La vie en spirale et ça paraissait naturel, autant personne ne fume dans ce livre et ça paraît tout aussi naturel, alors, on fume ou non ?

Dans Ramata, la fumée n'avait vraiment pas sa place et ça paraît naturel comme vous dites. Il n'est pas impossible que je revisite le monde du yamba dans un autre livre. À la fin de La vie en spirale, Amuyaakar ne dit-il pas : « L'avenir ? Développer, développer toujours ! » ?

L'hôpital Le Dantec, un rapport avec le célèbre écrivain de polar ?

Aristide Le Dantec était un médecin militaire qui a servi au Sénégal dans les années trente-quarante. Il est le fondateur de l'Ecole qui a fondé les premiers médecins africains. Dans Le rescapé de l'éthylos, le docteur Mamadou Gologo dresse un portrait magistral de lui. Le plus grand hôpital du pays, qui est un CHU, Centre Hospitalier Universitaire, porte son nom. Cela dit, j'ignore s'il est apparenté à Maurice G. Dantec, l'auteur des Racines du Mal.

Et ce fameux Ngor Ndong, un collègue à vous ?

Oui. Celui qui m'a donné le personnage de Ngor Ndong est un collègue à la retraite depuis une dizaine d'années. Je l'ai rencontré le mois passé à Dakar.

Le « salut à la sénégalaise », avec un petit billet glissé au creux de la main, une pratique courante ?

Comme partout ailleurs dans le monde, particulièrement dans les pays sous-développés. Seul le nom change.

Les flics qui ne comprennent pas trop les ordres de leurs supérieurs et qui tuent tout le monde un peu n'importe comment... C'est du vécu ?

En 1987, un homme présumé receleur de batterie est torturé à mort dans les locaux d'un commissariat de Dakar. Ses parents portent plainte, trois policiers sont condamnés. Leurs collègues se mettent en grève et manifestent dans les rues en armes. La gendarmerie est envoyée pour les disperser. La tuerie est évitée de justesse grâce à la médiation des chefs gendarmes et policiers. Quelques jours après, la sanction, brutale, tombe : tout le corps de la police est radié.

« On discute le tarif ou je mets le compteur ? », une phrase typique des chauffeurs de taxis ?

Une phrase typique des chauffeurs de taxi, oui. Le plus souvent, le client préfère discuter le prix.

Le grand Jackson, ses affaires, ses devises... L'influence américaine due à Tarantino ?

Je ne suis pas influençable. Pour être honnête, je n'ai jamais vu un film de Quentin Tarantino, ni au cinéma, ni à la télévision.

« La chemise sale comme un foie de chien »... Ça ne doit pas être reluisant ?!?

En effet, pas reluisant du tout, dégueulasse.

Bon, alors soit j'ai mal lu, soit je n'ai pas vu l'explication de « là où la coiffure est unique », vous pourriez m'expliquer ?

C'est la police où seule la voix du commissaire qui porte la casquette compte.

En ce moment, vous travaillez sur quelque chose ?

Je travaille sur un autre livre et je suis assez avancé. Je n'en dirais pas plus.

J'ai été très heureux de faire votre connaissance. Je salue les lecteurs de votre journal et vous remercie d'avoir parlé de mes ouvrages, contribuant ainsi à mieux me faire connaître.

Merci beaucoup.

(Interview de Ch. Dupuis, réalisé par courrier)

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