![]() |
accueil
![]() |
|
![]() | |
l'ours-polar |
Le coin du buleur
par Christophe
Trois allumettes | La gloire d'Albert
Baker Street, Sherlock Holmes n'a peur de rien
Trois allumettes
Scénario : D. Chauvel, dessins : H. Boivin
Edition : Delcourt coll. Encrage
128 pages, Format 16,5 x 22,5, dessins N&B, parution février 1999
Marie-Anne, un mari, deux enfants sans problèmes, une maison. Il lui manquait peut-être un petit quelque chose, mais pas un mari qui la trompe. Lorsqu'elle s'en aperçoit elle prend sa voiture et part. Sur la route elle rencontre Jeanne, une jeune fille qui a passé toute sa triste vie dans une banlieue. Leurs chemins se croisent, leurs destins s'unissent et elles finissent dans les faits divers, sous le regard incrédule d'un bien étrange inspecteur qui va mener son enquête.
Un récit découpé, des tranches de vies désabusées, un inspecteur énigmatique, tels sont les éléments de cette intrigue concoctée par David Chauvel et mise en image (on aime ou on aime pas le trait) par Hervé Boivin.
- 2-
La gloire d'Albert
Scénario et dessins : E. Davodeau
Edition : Delcourt
Coll : Sang froid
48 pages, Format 22,5 x 29,5, couleur, parution juillet 1999 - 78 F
« Deux gosses. Une femme. Un pavillon. Deux crédits sur le dos, je suis un type normal. Pas malheureux, ça pourrait être pire, le peu que je possède, je l'ai eu en bossant comme un âne », voilà où à quarante-trois ans en est Albert Colin. Le soir, il est figurant bénévole dans le spectacle « Nos valeurs, nos terroirs », créé par Philippot et Delorme, deux politiciens plus que conservateurs. Une nuit, en rentrant chez lui après une représentation, Albert assiste au meurtre de Philippot. Albert est un héros, Albert aime monsieur Philippot, il va suivre les tueurs.
Après l'excellent Le Réflexe de survie (Delcourt, 1998), Etienne Davodeau signe un récit ancré dans les magouilles politiques quotidiennes, avec un Albert qui pète peu à peu les plombs et une jolie mise en couleur.
- 3 -
Baker Street, Sherlock Holmes n'a peur de rien
Scénario : P. Veys, dessins : N. Barral
Edition : Delcourt
Coll : Humour de rire
48 pages, Format 22,5 x 29,5, couleur, parution avril 1999
Pierre Veys et Nicolas Barral ont mis la main sur les carnets secrets rédigés par le Docteur Watson. On y voit enfin le vrai visage d'Holmes (toujours aussi génial bien que les circonstances jouent parfois en sa faveur ; râleur, irascible et extrêmement susceptible) et la place du Docteur Watson, véritable souffre-douleur du "génial Holmes". C'est un régal d'humour et un hommage au maître de Baker Street, qui se déroule en cinq petites histoires. La suite ne devrait pas tarder, les auteurs ont en poche de nombreux petits carnets.
Christophe
chronique de Stéfan | toutes les fiches BD