retour a l'accueil accueil -> chronique bd n° 5

Les lectures BD de Stéfan
l'ours-polar

Le coin du buleur

par Stéfan

-Ombres, Pièges, Emprises Scénario : E Corbeyran, Dessins : R. Guérineau, Couleurs : I. Merlet
Edition : Delcourt, Collection Machination.
Série : Le chant des Stryges
48 p. 16.5x22,5 parution juillet 1999 pour le T 3, 58 FLe chant des Stryges : Ombres, Pièges, Emprises (couverture)

"Le chant des stryges est une menace, ne l'écoutez pas" Le chant des Stryges est une aventure qui débute le 28 avril 1997 au Nouveau Mexique, mais qui prend ses racines dans les temps reculés. Kevin Nivek est le chef, du moins l'ancien chef, des services de protection rapprochée du Président des Etats-Unis. Il trouve la trace des stryges (sorte de démons ailés dont les victimes perdent la raison à leur vue) lors d'un attentat contre le président, qui lui coûte sa place. Dès lors, il commence la traque de ces êtres surnaturels. Aidé par l'aussi somptueuse que mystérieuse "Ombre" (agent secret et tueuse d'élite) il remontera leur piste, des Etats Unis à la Cordillère des Andes, pour percer leur secret. L'affaire est corsée car "nul n'a encore trouvé le moyen d'approcher ces êtres invulnérables sans succomber à leur chant ou à leur baiser d'oubli... car les stryges sont vampires et quiconque les croise en vient à douter de sa propre peur... car les stryges sont sirènes et quiconque les écoute meurt...". Et en plus, il doit lutter contre les agents gouvernementaux corrompus... rien n'est simple pour Nivek."Le chant des stryges" est une totale réussite. L'histoire est captivante, le dessin excellent et les couleurs somptueuses. Il y a de l'action, que le découpage de Guérineau met parfaitement en valeur (avec un gros clin d'oeil au film "Pulp fiction" dans le tome 2), les personnages sont bien trouvés (en particulier l'énigmatique "Ombre")... on attend avec 
impatience le quatrième tome.
  -La page cornée
Scénariste : Didier Daeninckx
Dessinateur : Mako
Edition : Bérénice 
46 p., 21x29,7, N&B, parution juillet 1999, prix 75 F La page cornée (couverture) Pour les vacances d'octobre et pour finir son livre tranquillement, Claude Vincent prend quelques jours de vacances avec sa famille à Le Wireux, dans une villa isolée sur les côtes du Nord. Vidarte, le propriétaire leur laisse libre jouissance de la maison. Seule une porte renfermant un atelier est fermée. Lorsque par hasard Vincent se voit obligé de forcer la porte de l'atelier (il est juste à la recherche d'outils), il s'aperçoit que la pièce contient des documents historiques. Fouineur impénitent, il remontera le temps et découvrira une période héroïque de la guerre d'Espagne.
 Rien n'est innocent chez Didier Daeninckx et chaque livre est l'occasion pour lui de mettre en évidence un aspect du monde qui nous entoure. Ici c'est la guerre d'Espagne, une fois de plus admirablement bien traitée. Quant au dessin de Mako, il est parfait... il n'y a rien à ajouter si ce n'est que vous pouvez vous procurer le livre aux Editions Bérénice 11, rue de la glacière 75013 Paris.

-Deux doigts de rabais
Scénariste : Brian Azzarello
Dessinateur : Eduardo Risso
Série : Jonny Double
Edition : Le témémaire, 
48p., 21x29.7, N&B, parution septembre 1999, prix 89 F

L'histoire de Jonny Double commence comme ça : 
"Les types comme moi ne vivent jamais deux bons jours de suite". Hélas, Double était à deux doigts de résoudre son enquête lorsque son client est refroidi. Pour se réchauffer, Jonny Double n'a pas deux solutions : direction le bar. Plus il boit de double whisky sans glace, plus il se voit double dans la glace, et là, il rencontre la foi... euh... il croise Faith, elle lui fait doubler la chaleur, Jonny Double ne fait ni une ni deux, et brise la glace. 
C'est là qu'il fait la connaissance d'une demi-douzaine de jeunes qui lui proposent deux doigts de remise, s'il file un coup de main pour un braquage. Après deux secondes d'hésitation, il prend son courage à deux mains et accepte, bon courage pour demain ! 
Hélas, deux fois hélas, il aurait mieux fait d'y réflechir à deux fois, tout le monde joue double jeux, et alors qu'il pensait avoir doublé la mise, le voilà poursuivit par un homme de main, deux doigts sur la gachette. Bon sang, se serait-il fait doubler ? Dès lors, c'est quitte ou double, et Jonny... Double...

A lire deux fois...

-Blues et autres récits en couleur
Scénariste : Jorge Zentner
Dessinateur : Rubin Pellejero
Edition : Casterman, 
56 p., 22.5x30, couleur, parution août 1999, prix 68 F

Blues, c'est l'occasion d'un spectacle non pas en son et lumières mais en textes et en images, cinq courts métrages hauts en couleur.
- Neige : bien plus noire que son titre ne le laisse entendre, une histoire où les jeux d'un enfant influent sur la réalité des adultes. Un rêve bien dangereux.
- Blues : l'aventure amoureuse d'un poisson rouge pour une belle noire.
- The pink néon : écrit dans un hôtel du même nom, c'est le titre d'un roman très autobiographique.
- Gris et rouge : Une histoire où les jeux d'un adulte influent sur ses rêves d'enfant. Une réalité bien dangereuse.

-La cavale de Lezard
Scénariste et dessinateur : Tomaz Lavric TBC
Edition : Glénat, collection Grands Chapitres, 
72 p., 23X32, N&B, parution août 1999, prix 78 F

Quelle histoire, que la cavale de Lézard, jeune blouson noir, qui se réveille par hasard en pleine neige et froid de canard. Qu'a-t-il fait ce soir ? 
Bon sang de trous de mémoire, il jette un regard, autour de lui, des hectares de forêt noire. Le cauchemar.Pour se chauffer, un p'tit pétard, et il repart, l'air gaillard et l'oeil hagard. Lézard va revoir qu'il est tombé en plein traquenard, il avait rencard avec des lascars notoires, et comme il est un peu soûlard, c'est parti en bagarre.
Du coup il se retrouve en plein blizzard et dans le coltard.Dès lors démarre pour Lézard une cavale pleine de déboires où se croiseront dare-dare des chauffards, des taulards, des routards, des flicards, des vieillards.Pauvre Lézard, lui qu'est trouillard et aime lézarder au bar, on le balance de placards en caves noires, de trottoirs au mitard, à la barre, lui qui préfère se jeter sur le comptoir. Y'en a marre ! Mais il repart, pour lui pas d'lézard, c'est bonnard, il n'est jamais trop tard pour être peinard. Un vrai nectar.

Stéphan et Christophe

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