Annie Barrière
Une belle ville comme moi
Baleine, Intantanés de polar, mars 1999.

« Tu m'arrêtes si je me trompe. Tu fais la planque devant une villa où la fille que tu es censé surveiller se fait massacrer en compagnie de son jules. Tu entends gueuler mais tu prends ça pour des cris de plaisir et tu continues ta sieste. Pendant ce temps le ou les assassins se font la malle sous ton nez sans que tu ne remarques rien d'anormal. Après quoi t'as comme une inspiration. Tu te pointes pour constater le carnage. Là dessus tu te tires, et pendant ce temps, un des macchabées disparaît ». Effectivement, l'inspecteur principal Paoli a de quoi être de mauvaise humeur face à son ami d'enfance et détective privé, Raoul Bustamente... et ce n'est que le début.

C'est le premier roman d'Annie Barrière qui nous offre ici un magnifique polar, sous fond de magouille, d'art et de gros sous. L'action se déroule à Marseille mais le style n'est pas pour autant truffé d'expressions du cru, ce qui ne fait pas de mal de temps en temps.

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