Yannick Bourg
Les potes de la perception
Balaine, mars 1997.

Eric Diana, leader et guitariste des Gonzos, « le meilleur groupe de rock n'roll de France », se suicide dans le bois de Boulogne. Pour le poulpe, tout ça c'est suspect. Le voilà donc parti sur la piste des décibels, du larsen, des pédales de distorsion... mais aussi de bonnes vieilles radios intégristes et des sectes pour le moins orthodoxes, planquées dans les recoins brumeux des Ardennes « créées pour le froid, l'ennui et la tristesse ».

Un poulpe rock n'roll, mais c'est tout. Si certains passages se distinguent, ils n'arrivent pas pour autant à tenir en haut du pavé ce livre d'un Yannick Bourg qui a fait un passage éclair dans le polar (il avait signé le bon La Danse du Psychopompe, chez Massot, avant de signer le mauvais Erections, piège à cons chez le même éditeur défunt).

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