Christopher Brookmyre
Un matin de chien
Gallimard, Série Noire (traduction N. Mesplède), novembre 1998.

Imaginez un cadavre égorgé, avec deux doigts coupés plantés dans le nez arraché. Imaginez l'appartement dévasté, maculé de sang et de gerbe, avec un immonde étron planté sur la cheminée. La police vous y trouve, au petit matin, à moitié nu et couvert de vomi. Vous êtes forcément suspecté. Surtout qu'elle a du mal à croire que vous ici car votre porte a claqué, vous «enfermant dehors» et que vous cherchez juste à rejoindre votre appartement par la fenêtre de votre voisin d'en dessous. C'est ce qui arrive à Jack Parlabane. Du coup ce journaliste «muckracker» (l'école des fouille-merde) enquêtera sur les circonstances de la disparition du docteur Ponsonboy... et mettra les pieds dans les combines de ceux qui se sont appropriés le système hospitalier en Ecosse.

Pour un premier roman, c'est une réussite. Le récit est bien mené, l'humour est présent et surtout Brookmyre met l'accent sur le fonctionnement des hôpitaux en Ecosse... il y a de quoi avoir peur.

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