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Critiques de livres
l'ours-polar

James Lee Burke
Le boogie des rêves perdus
Rivages, Ecrits noirs (traduction F. Michalski), septembre 2000.

« Les choses n'allaient guère être plaisantes. Leur authentique ex-taulard était de retour au bercail, le seul et unique échec de la famille, celui que l'armée avait rendu à ses foyers avec un certificat de mauvaise conduite, le musicos joueur de hillbilly dont la simple présence dans les environs leur causait de l'embarras ». C'est pour ça, et à cause de la mort de son père, qu'Iry Paret quitte sa Louisiane natale. Sa destination : le Montana. Son objectif, retrouver Buddy Riordan, ancien compagnon de détention, et travailler dans la propriété familiale tenue par son père. Mais la situation ne sera pas facile : Les Riordan sont des écologistes avant l'heure et de fortes tensions existent avec des employés d'une scierie, menacés de chômages par les actions de la famille de Buddy. Pour Iry, la conditionnelle ne sera pas facile à vivre.

James Lee Burke a mis près de 10 ans avant de voir ce premier roman publié. Au regard de sa qualité, on peut s'étonner du choix des maisons d'éditions américaines. La qualité d'écriture est déjà là, l'histoire est bien ficelée, l'éternel thème du bien et du mal parfaitement traité, l'humanité propre aux personnages de James Lee Burke aussi... que demander de plus ?


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