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Critiques de livres
l'ours-polar

Pierre Cherruau
Lagos 666
Baleine, Canaille/Revolver, janvier 2000.

Lorsque Jean Charon reçoit un colis postal avec un doigt appartenant à son frère et le message « Heureusement qu'Alex n'est pas pianiste », il quitte immédiatement l'Angleterre. Cela fait vingt ans qu'il est parti comme un voleur de Bordeaux et le retour ne l'enchante pas... mais la famille, c'est sacré et même s'il n'est pas sur de bien connaître son frère, il se doit de le retrouver. Dans un Bordeaux qu'il ne reconnaît plus, dans un milieu du foot pourri et avec son image du passé qui lui colle aux basques (« Jeannot le pourri », « Etre vu en ta compagnie, c'est le plus court chemin vers les emmerdes »), l'enquête ne sera pas facile pour le coureur de marathon.

De Bordeaux au Niger, la piste sera dure à suivre pour Jean Charon. Mais « on abandonne pas à mi-parcours d'un marathon, même si on a peu de chances de le gagner ». Cela l'amènera à découvrir les ignominies des transferts de foot nigérians et la dureté de la vie là-bas (que Pierre Cherruau connaît bien).

Lago 666 (couverture)


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