Alix Clémence
Librairie des pentes
Editions Zulma, Quatre-bis, septembre 2000.

Antoine Baïls tient la « Librairie des pentes » dans le fameux quartier Lyonnais, La Croix Rousse. Personnage atypique, il est la seule famille de Richard Lassagne, son neveu orphelin, dont il s'est chargé de l'éducation. Ricard est écrivain, couronné de succès. Marié à Cécile Fabre-Morini, la fille d'une des plus grandes fortunes de Lyon, il ne voit plus guère son oncle, dont le profil « ancien syndicaliste anarchiste recyclé dans la vente de livres de cul » fait tâche chez les Fabre-Morini. Mais lorsqu'ils se voient, ils boivent jusqu'à tout oublier. A tel point qu'un jour Antoine voit débarquer dans son magasin une jeune espagnole qui les accuse de viol. En pleine période électorale, où l'un des Fabre-Morini se présente, l'affaire va prendre tout son piquant.

Ce premier polar d'Alix Clémence est bien mené. Bien qu'un peu inégal dans la seconde parie, il tient le lecteur en haleine et le promène le long des pentes, ce « lacis de passages et de ruelles aux parcours invraisemblables [qui] grimpe entre les immeubles pluri-centenaires jusqu'au sommet du plateau [lyonnais] »

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