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Critiques de livres
l'ours-polar

Harry Crews
Car
La noire, 1996.

Auto-ville est le palais de la ferraille, la plus grande décharge du département, avec ses quarante trois arpents. Sous la houlette de Easton, le père, toute la famille Mack (Mister et Herman; les deux jumeaux et Junell, la soeur) travaille sur cet empire. Chacun y a un rôle précis. Herman est un rêveur impénitent, et ne cesse de vouloir donner corps à ses rêves délirants. Amoureux fou des voitures, il a décidé d'en manger une entièrement, une Ford Maverick. Tout se déroulera à Jacksonville, sur le podium de l'hôtel Sherman, devant la télé, les spectateurs médusés et les huissiers, pas de trucage. Chaque jour il en mangera cent vingt cinq grammes, en capsule... il en a pour dix ans. Easter est atterré par l'attitude de son fils. M. Edge, le propriétaire du palace qui a l'exclusivité du contrat, est ravi. Mister, s'avère cupide. Junell, qui ne peut que se faire tripoter par Joe, membre de la police, en voiture sous le fusil et face aux accidents, se demande ce qu'elle va devenir puisque ce dernier est affecté à la surveillance de son frère à l'hôtel...

Ode à la voiture, dénonciation de la société de consommation, c'est un excellent roman. On se demande de tous ces personnages, lequel est le plus frapadingue.


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