Eve Derrien
Journal de la fin du monde
Baleine, Ultimes, février 2000.

Après la guerre, vint la fin du monde et « personne n'a jamais su à quoi les survivants devaient leur chance ». Ils sont quatre, à errer sur les routes : Balki, « avec sa jolie figure vicieuse sous sa coiffure de hérisson, l'allure nonchalante et de la glace dans ses yeux clairs », Niko « et son air d'ours, les poings énormes au bout des bras ballants », « Markus, balançant sa tête à deux mètres au-dessus du sol, ses longues mèches cendrées, nouées par un lacet, marquant le rythme de sa démarche », et le narrateur « tignasse presque rousse, longues jambes et sourire décentré ». Au milieu, la femme, Léo, aussi belle qu'imprévisible, vivant avec eux, sans s'attacher ni se lier à un en particulier. Autour, le manque de monde, une nature post-apocalyptique et des hordes parfois sauvages...

Journal de la fin du monde, c'est le récit d'une errance, dans un pays dévasté, sans repère sauf les lacs ou la montagne. Ce livre marque le début d'une nouvelle collection chez Baleine, Ultimes, qui produira des récits noirs, mais pas polar.

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