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Critiques de livres
l'ours-polar

Caryl Ferey
Delicta Mortalia
Editions Balle d'Argent, décembre 1994.

Il est rare de trouvée une main coupée dans une malle dans un aéroport. Il est encore plus rare que celle-ci contienne une boucle d'oreille, de l'impératrice Joséphine, volée la veille par le Replacer, célèbre voleur en vogue qui a la particularité de mettre à la place de ce qu'il vient de dérober une des pièces volées précédemment. Pour tout ceci, on dépêche le commissaire McCash, irlandais déraciné et dévoreur impénitent de femmes et son collègue, Adrien Couchetard, beaucoup plus pondéré et porté vers les hommes. Rapidement leurs destins en croiseront beaucoup d'autres dont celui de Jacques, une teigne d'écrivain, alcoolique, défoncé, un violent passionné de rugby ne soufrant aucune contestation et celui de Laureen, une actrice qui cache bien son jeu. Sans oublier Mezcal et les gitans, Von Gramm et ses tueurs...

C'est un très bon polar, au rythme soutenu, bien mené avec une foultitude de personnages, très travaillés, qui se trouvent et se retrouvent. C'est le deuxième livre de Caryl Ferey qui laissait présager que son prochain livre Haka (Baleine, 1998) serait un véritable petit chef-d'oeuvre.


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