Pierre Filoche
Nanks
Baleine, février 1999.

Je me suis réveillé furieux et groggy. Groggy à cause des somnifères, je n'arrivais pas à mettre un pied devant l'autre, et furieux contre Nanks. Puisque tous les éditeurs le refusaient, je devais m'en débarrasser avant qu'il ne m'envahisse complètement, qu'il ne parle par ma bouche, qu'il ne pense par ma tête. Surtout que le personnage, Nanks, a la fâcheuse tendance à tuer et découper ses victimes à coup de hache ... Et Lucien Cadet, l'écrivain, commence à péter les plombs. Pour preuve, il vient de tuer Pinel, l'éditeur qui a encore refusé Nanks, à coups de hache. Le commissaire Jouffe résoudra-t-il l'affaire ?

Pierre Filoche nous a habitué à d'excellents livres (en témoigne par exemple Le banquet des ogres, Baleine) et Nanks ne déroge pas à cette règle. L'histoire est menée tambour battant et le fait qu'elle soit racontée à travers divers personnages est un petit régal.

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