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Critiques de livres
l'ours-polar

Pascal Garnier
Les insulaires
Fleuve Noir, mai 1998.

Olivier se rend à Paris car sa mère est morte. Il veut régler rapidement les problèmes d'obsèques pour être de retour chez lui et passer Noël tranquillement avec sa femme. Mais, avec cette grande vague de froid qui paralyse tout les transports il se voit bloqué à Paris. Il se terre dans l'appartement de sa mère. Le hasard le fait rencontrer Jeanne, son amour d'enfance, qui habite juste en face. Elle vit avec son frère Rodolphe, un aveugle obèse de plus de cent vingt kilos. Cet être, au comportement ignoble, a consacré sa vie à « une mission rédemptive d'inutilité publique ». Pour Olivier, Noël sera noir.

« Le diable est sorti de sa boîte, le génie de sa bouteille ». C'est un huis clos de folie avec trois personnages complètement déjantés, qui ne cesseront de s'enfoncer dans l'abîme au cours des pages.


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