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Critiques de livres
l'ours-polar

Frédéric Godefroy
Les crapules de Courtson cave
Serpent à Plumes, coll. Serpent Noir.

Depuis dix ans qu'il est retiré des affaires, Mac Dodger Harris vit au fin fond de la Californie, dans le désert de Mojave. Le bled le plus proche se trouve à cinquante miles. Un seul bar tellement crasseux que les routiers préfèrent poursuivre leur chemin. Jusqu'au jour où le passé cherche des noises à Mac Dodger sous la forme de deux agents du FBI qui le recherchent. En compagnie de Shannon, la jeune serveuse délurée, Mac regagne New York et rendosse son habit de tueur et de patron du Courtson Cave, un club qui drainait la populace huppée au temps de sa splendeur. Il retrouve Snake, son meilleur ami, avec qui il a fait les quatre cents coups. Mais pas Samantha, celle à qui il pense toujours, et pas seulement les jours ou les nuits de déprime. Seulement les balles commencent à fuser, et même les missiles lance-roquettes, et il faut bien se défendre, et anticiper parfois.

Roman noir, d'accord, mais surtout parodie, Les crapules de Courtson Cave accumule les poncifs des ouvrages américains des années quarante, cinquante, avec l'alcool, le dur que rien n'effraye, les femmes faciles, les flics pourris, et j'en passe. Le sexe et la trivialité du langage en plus. Un honnête roman qui se laisse lire mais si Frédéric Godefroy veut se faire un nom, il lui faudra dégoter quelques trouvailles et affiner son style.


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