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Critiques de livres
l'ours-polar

Edith Kneifl
Un matin à Trieste
Fleuve Noir, (traduction C. Richard), octobre 1997.

Toussaint 1994. Enrico sort de prison « 20 ans et 13 jours, innocent, derrière les barreaux ». Enfermé à perpétuité pour le meurtre de Gina, sa petite amie, il vient d'être libéré pour bonne conduite. « Malade de haine » comme l'avait caractérisé son psy, il n'a qu'une idée en tête : tuer le véritable meurtrier de Gina. C'est forcement un de ses trois anciens camarades, amants encore vivants de son ancienne amie. Il commence par tuer Livio même si « au fond ce n'est peut être pas lui qui l'a fait ».

Un livre noir, ancré dans les pensées sombres d'Enrico. L'histoire se déroule en 1994 mais l'ambiance est celle d'une autre époque, d'un autre temps. Le récit alternant la vengeance et le récit de la vie de Gina à la première personne est une réussite. Ce roman a obtenu le prix « Glauser » (meilleur roman policier autrichien) en 1992 et c'est parfaitement mérité.


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