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Critiques de livres
l'ours-polar

Michael Larsen
Le serpent de Sydney
Rivages thriller (traduction A. Gnaedig), octobre 1999.

Lorsque le docteur Anika Niebuhr reçoit une jeune fille dans un état critique dans son service, elle détecte immédiatement les morsures de serpent. Niebuhr est une spécialiste des traitement des morsures de serpent et elle lui administre immédiatement les soins d'urgence.  Mais en l'examinant, elle tique : la jeune fille a visiblement été mordue par un taïpan et il n'y en a pas dans la région de Sydney. Elle n'a pas loisir de poursuivre ses pensées plus loin, car l'inconnue décède. Les signes de mort clinique (plus de pouls, ligne plate de l'électrocardiographe...) sont indiscutables lorsque cinq minutes plus tard, et aussi incroyable que ça puisse paraître, l'inconnue se réveille, insulte tout le monde et part en courant. Ce qui pourrait passer pour un « phénomène clinique » n'est en vérité que le début d'une longue histoire d'espionnage où Anika Niebuhr passera de docteur à enquêteur.

Un bon polar, bien prenant dans lequel Michael Larsen ne vous donne pas envie d'aller en Australie (cf. toutes les descriptions de bestioles plus venimeuses les unes que les autres). L'histoire et bien menée, le rythme soutenu... dommage que la fin vienne tout gâcher.

Le serpent de Sydney (couverture)


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