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Critiques de livres
l'ours-polar

Michèle Lesbre
Que la nuit demeure
Actes Sud, Babel Noir, février 1999.

Été 1987 : le couple Carlat vient séjourner à Bédarieux. Ils s'installent dans une maison retirée du village qu'ils louent à Pellot, un être frustre et tourmenté au passé obscur. Un drame éclate. 1997, l'inspecteur Martin se souvient encore de ces quelques jours qui furent les plus intenses de sa vie. Anne Carlat était trop jeune pour son mari, trop belle pour passer ses vacances dans un coin pareil et trop triste pour son âge. Et surtout, elle ressemblait à Cécile, qui s'était donné la mort quelques semaines auparavant, laissant sa mère et Martin « vieillis et amputés de ce qui donne un sens à l'existence ».

Un roman à la construction habile qui mélange les époques et les points de vue de la narration. Michèle Lesbre a un ton particulier qui met parfaitement en valeur les ambiances et les personnages.


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