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Critiques de livres
l'ours-polar

Jean-Jacques Reboux
Fondu au noir
Folio, réédition 2000 (Canaille Revolver, 1995 - Baleine 1997).

Pour Samuel Flicker, au chômage et sérieusement endetté, la proposition de Ralph Finlay tombe merveilleusement bien. Dix mille dollars pour interviewer Drexter, un vieux qui a baigné toute sa vie dans le cinéma, c'était une aubaine pour ce mordu de cinéma. Faire un article avec ce vieux promet d'être passionnant. « J'aurais évidemment pu me poser des tas de questions [...] J'aurais pu aussi me demander un délai de réflexion. Je n'en fis rien. Je collectionnais les dettes comme d'autres les conquêtes, j'avais terriblement besoin d'argent. ça m'était bien égal que le jeu de Molly soit pipé, après tout, chacun dispose de sa richesse comme il veut. J'ai accepté le boulot en bénissant Finlay. »

« Et voilà comment on se fait mener en Enfer »... Flicker va être victime d'une machination comme il n'a jamais du en voir au cinéma. Fondu au noir est superbe de construction et de création d'univers. Ce livre à part dans la carrière de J-J. Reboux est un véritable petit bijou.


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