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Critiques de livres
l'ours-polar

Elizabeth Stromme
Gangraine
Gallimard, Série Noire (traduction L. Sztajn), novembre 1994.

Au début, Bob Hansen charge son vieux pote Ben Nichols de retrouver Betsy, sa femme disparue avec son amant. Rapidement il apparaît que l'histoire de l'amant n'est qu'un leurre et que tout est en rapport avec le Club de Graines de La Vie Eternelle dont Betsy est fondatrice et présidente. Mais on est loin d'un problème d'hurluberlus qui collectionnent des graines. Et rapidement, pour Ben Nichols « Il existe des gens quelque part, qui lavent leurs bocaux, les remplissent de graines en croyant bien faire... Que ces gens là appartiennent au même club, que l'un d'eux ait disparu, que l'autre soit injoignable et qu'un troisième se retrouve au trou, tout ça en moins d'une semaine, ça faisait quand même un peu trop ». Il semble que les membres du club aient mis la main sur quelque chose qui les dépasse et ils vont en faire les frais...

Gangraine est l'un des premiers « polars écolos ». Dès 1994, Elizabeth Stromme mettait l'accent sur les problèmes agricoles qui font la une de l'actualité aujourd'hui. Dans ce livre, elle présente une vision du monde "apocalyptique" (comme le disait J-P. Manchette), qu'elle atténue par un humour et un entrain aussi forcenés que la quête de son personnage principal.


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