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Critiques de livres
l'ours-polar

Jacques Vallet
Une coquille dans le placard
Zulma, Quatre-bis, janvier 2000.

Le corps d'Emmanuelle Courbet, « la journaliste vedette » du quotidien Le Miroir, est retrouvé nu sur une des tables du journal, sans tête et ignoblement mutilé. Juste un peu plus tard, on retrouve les parties manquantes du cadavre dans un des frigos de la rédaction avec l'inscription « Bon appétit, messieurs ! journalistes intègres ». La police, frappée par « la barbarie de l'acte et de la mise en scène », croit à l'oeuvre d'un cinglé, ayant tué de la même façon. François Maréchal, « Le Tsar », grand patron de ce journal qui part à la dérive, pense à la piste islamiste, Emmanuelle enquêtant sur ces milieux depuis des mois. Octave Bergé, journaliste ayant eu une brève liaison avec Emmanuelle et dont la soeur a été tuée dans des conditions similaires lorsqu'il avait neuf ans, décide coûte que coûte de retrouver l'assassin.

Avec ce nouveau roman, Jacques Vallet abandonne provisoirement son personnage d'Othello Desdouches (Pas touche à Desdouches et La Trace, chez le même éditeur), pour nous plonger dans un Paris noir et le milieu pas très reluisant du journalisme. Ce livre, avec beaucoup de personnages, de destins et de parcours, change de son style habituel, mais ne fait que confirmer le talent qu'on lui connaît.


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