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Interview
l'ours-polar

Présentation de Paul Borrelli

- Paul Borrelli a bientôt quarante ans. Il a fait des études de psycho et s'est très vite intéressé à la science-fiction. Grand amateur du genre, il a publié trois polars, ancrés dans le Marseille des années 2030, où un inspecteur et un marginal se débattent avec des sérial killers.

Ses trois livres parus

L'ombre du chat
L'Atalante, octobre 1994
Marseille, en .32, quelques années après un immense conflit qui a vu la disparition de la quasi-totalité des espèces animales, est une immense ville, sur dix-huit niveaux, peuplée de millions d'habitants. Un tueur en série, de toute évidence un mystique avec des rites initiatiques assez ignobles, sévit. Il tue à domicile et a été surnommé « Homicide Express ». La police est sur les dents et patine sérieusement... jusqu'au jour où le destin de l'inspecteur Canavese va croiser celui de Lançon, un électronicien spécialisé dans tout ce qui sort de la légalité et surtout les machines à tuer.

C'est un gros polar sur fond de science-fiction, vraiment bien écrit pour une première oeuvre. L'intrigue est bien menée et le livre ne manque pas de souffle quand la traque au serial killer s'emballe

Désordres
L'Atalante, mars 1997
Marseille, .33, toujours aussi vaste et surpeuplée. Un nécrophile s'attaque aux femmes blondes, qu'il tue, scalpe et éviscère. Le commissaire Griffier est aux abois. Il mobilise tous ces hommes et confie l'enquête à son meilleur limier, Canavese. Et, pour mettre toutes les chances de son côté, il n'hésite pas à faire appel à Lançon. Ce marginal douteux, qui a eu maille avec la justice, n'est guère aimé au sein du commissariat et les hommes ne feront rien pour lui faciliter la tâche.

Deuxième roman de Borelli, qui reprend l'univers de sa première oeuvre. L'histoire et bien ficelée, les personnages bien fouillés... on ne voit pas les pages défiler.

Trajectoires terminale (couverture)

Trajectoires terminales
Atalante, Février 1999
Marseille, 2030. Un dingue bombarde les voitures sur l'autoroute entre Marseille et Toulon. Du haut des multiples passerelles, il lâche des sculptures en bronze qui viennent s'éclater sur les pare-brise des véhicules. Le commissariat patine et, une fois de plus, on fait appel à Serge Lançon. Deux pistes sont suivies dont celle d'un esthète qui serait au sommet de son art, visant les voitures à plus de cent mètres de haut et se régalant de "ces compositions abstraites, glissades rouge sang sur fond de bitume, traînées d'huiles irisées, lignes déformées des carrosseries qui scintillent au soleil".

Dernier volet du triptyque "Lançon/Casaneve", Trajectoires terminales n'est pas le meilleur. C'est évidemment un bon roman mais Paul Borrelli s'est perdu dans ses personnages multiples qui, sans apporter grand chose, viennent engorger l'histoire et casser son rythme.

Pour joindre Paul Borrelli : borrelli@caramail.com

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Siamois (dessin)

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